Pour bon nombre, la gare est devenue une manii?re d’entre-deux, des limbes entre leurs vies passees et celles revees

Recemment, apres un exces d’arrivants et un durcissement aux niveaux des frontieres italiennes, la mezzanine a ete videe et de nouveaux espaces ont ete ouverts pour aider des migrants. Ce papier a ete ecrit juste avant et raconte le voyage de ces migrants une gare de Milan jusqu’aux rues de Paris.

Le train de nuit Thello de Venise a Paris (via Milan) fut foutu en route en janvier 2012, avec pour objectif de « permettre aux passagers de redecouvrir les plaisirs du voyage de nuit ». Pour un prix d’origine de 35 €, on peut manger, boire, ainsi, partager une cabine de couchage avec cinq autres passagers a travers le continent.

Depuis le premier week-end, le train a transporte pres de 900 000 individus entre l’Italie et Notre France, ainsi, parce qu’il relie deux pays a toutes les importantes populations etrangeres, il a gagne une certaine reputation ; il est devenu le rayon d’espoir des refugies qui tentent de refaire un life en Europe. Pas etonnant que Quelques l’appellent « le train une seconde chance ».

J’ai decide de prendre ce train et de vivre votre voyage moi-meme.

Des mon arrivee a Notre gare centrale de Milan, j’ai rencontre un homme du nom de Muhammad. Cela venait d’arriver au Maroc, quatre heures auparavant. Il avait passe l’hiver sur la cote libyenne, en attendant que des vagues mediterraneennes se calment. Cela avait ensuite paye un passeur 800 € pour embarquer sur 1 bateau loin de la-bas. Cela a explique que celui-ci avait ete si terrifie qu’il avait fume cinq paquets de cigarettes les dix premieres heures de le trajet.

Il avait passe ses deux premieres nuits sur le continent dans un camp de refugies en Sicile, et sa troisieme sur le sol d’la gare de Milan. La mezzanine qui surplombe des sorties de l’edifice etait devenue 1 point de rassemblement pour les refugies qui attendaient d’embarquer pour la derniere partie de un exode, a bord d’un train aupres du nord. Muhammad sortait et revenait dans la gare, trainant une valise a roulettes derriere lui. Il est trop nerveux pour dormir, mais trop fatigue pour se divertir. Il n’arretait pas revenir et de poser des questions sur l’heure du depart, le prix des tickets, ou pour voir si des nouveaux refugies etaient arrives.

Notre week-end precedent notre depart, 7 000 migrants avaient ete sauves en mer Mediterranee alors qu’ils faisaient route sur des bateaux de fortunes d’une Libye a l’Italie. J’me demandais si Quelques d’entre eux etaient presents dans la gare au meme moment que moi.

Habituellement, les refugies restent a J’ai gare entre quelques heures et quelques temps – tout depend de un porte-monnaie, ou de leur capacite a le remplir vite. Chaque matin, des benevoles de SOS ERM – une association d’aide a toutes les migrants – viennent avec du the et des biscuits. Ils donnent egalement des conseils sur ou aller et comment.

Un des benevoles, Susy Iovieno, m’a explique que le systeme d’aide sociale italien est « quasi inexistant pour les refugies », et que bien que des camps existaient partout au pays, le manque d’embauche, d’opportunites ainsi que veritable integration avaient fait de l’Italie une banale etape au parcours des desesperes. S’ils restaient, ils se retrouvaient souvent happes via le crime organise.

« Je un dis d’aller a Munich », a continue Iovieno. « Beaucoup veulent tenter la Suisse, mais ils risquent de finir dans village recule et froid en montagnes. Ils veulent aussi aller en France et en Suede. Vous savez, c’est bon nombre moins cher d’aller a Munich. Le trajet reste court et quand on vous renvoie, le ticket coute tellement que dalle qu’on peut limite retenter ».

Sur la television d’une gare, on a appris a toutes les infos que 700 individus etaient mortes noyees en traversant la Mediterranee aujourd’hui. Un homme m’a montre dans son telephone une video filmee pendant son voyage en bateau depuis la Libye par Lampedusa. Le ponton en bois du navire etait rempli d’hommes, qui ne portaient pas tous des gilets de sauvetage. Leur regard semblait affirmer qu’ils avaient abandonne le controle de un vie sans trop savoir s’ils survivraient. J’ai reconnu votre meme regard sur les visages de beaucoup de individus dans la gare, ainsi, sur ceux qui montaient nerveusement dans le train.

Au crepuscule, le train s’appretait a partir. Cela etait complexe de determiner qui montait a bord du Thello, et encore environ dire pourquoi. Alors que nous partions de la gare, J’me suis rendu compte que le train etait le meilleur moyen de voyager en conservant le anonymat – nos rames sont pleines de recoins sombres pour se cacher, qui n’existent jamais dans un avion.

Une demi-heure apri?s, les stewards ont commence a faire le tour des couchettes. Ils marchaient via paire – un qui attendait le couloir pour verifier les sorties et l’autre qui controlait les passeports. Environ une heure apres, a Domodossola, les douaniers et la police des frontieres sont montes a bord. Ils ont commande des couchettes « au hasard » et pose des questions a toutes les gens, sur leur provenance, leur destination, un langue. Ils ont commence a ouvrir nos sacs des passagers dans le hall.

J’avais entendu des histoires, comme l’ete soir, ou une Syrienne enceinte qui voyageait avec le mari et un groupe de refugies avait du etre escortee hors du train. Ils l’avaient mise dans un train Afin de Milan, dans lequel elle avait commence a saigner. Moyen d’arriver a la gare, elle avait fait une fausse couche.

J’ai apercu un homme que j’avais deja decouvert concernant la mezzanine s’accrocher a toutes les stewards, pour tenter d’expliquer J’ai police avait commande sa femme et son enfant et qu’il ne les retrouvait plus au train. Ils lui ont demande de s’asseoir et lui ont explique qu’il n’etait jamais autorise a se lever pour nos chercher. C’est reste assis, l’air inquiet.

J’ai remarque que peu d’individus se parlaient a bord. C’est comme si la promiscuite avec des inconnus rendait reservee. Comme si claque de donner le moins de details possible via nos vies privees rendaient nos differences moins visibles.