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10 films sur le sexe et le bonheur pour oublier la distanciation sociale
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La tres prude Caroline (Isabelle Carre) se rend dans un hameau du sud d’la France Afin de enterrer sa tante. Elle rencontre la tres liberee Pattie (Pattie) qui plebiscite le sexe et l’entraine dans eventuelles aventures sensuelles… Dix annees apres le beaucoup nomme “Peindre ou faire l’amour”, des freres Larrieu, adeptes fervents de l’epicurisme, s’en donnent a c?ur joie dans votre film insolent et joyeusement erotique. Pour le plus grand bonheur de leurs comediennes. “Comme actrice, je ne me pose aucune barriere morale et j’ai bien l’intention de continuer a jouir de votre liberte totale nous racontait Karin Viard en 2015. J’ai ete stupefaite de constater a quel point “21 nuits avec Pattie” ainsi que, dans un genre coloc’, “Lolo”, de Julie Delpy ou notre personnage racontait son desir de se “faire ramoner J’ai cheminee”, ont seduit aux dames. De nombreux spectatrices m’ont fera part de leur jubilation d’entendre des heroines parler ainsi.”. A J’ai fin de notre entretien realise dans un bar d’hotel parisien, une jeune anonyme vint saluer Karin Viard et lui raconta que “21 nuits avec Pattie” l’avait “reconciliee avec le sexe”. Quel plus beau compliment ?
Sofia, une sexologue new yorkaise ultra-competente dans l’exercice des fonctions professionnelles, souffre de ne point connaitre l’orgasme dans sa life erotique personnelle. Frustree, l’heroine cherche a resoudre le douloureux probleme en frequentant une boite underground qui, chaque semaine, organise une orgie sexuelle baptisee “Shortbus”… Sus au puritanisme et vive l’exaltation de l’integralite des sens dans chacune des positions ! Dans “Shortbus”, l’Americain John Cameron Mitchell flirte avec la pornographie et signe une comedie de m?urs singuliere ou les corps et les ames exultent.
Le sexe et les zones troubles du desir ont toujours passionne David Cronenberg. En adaptant le roman “culte” de J.G Ballard, le cineaste se dechaine et met en scene avec une derangeante delectation les aventures classees X d’un couple dont la vie erotique reste indissociable des accidents automobiles qui suscitent le excitation. Celebration des noces entre Eros et Thanatos, “Crash” fut l’objet de violentes polemiques au Festival de Cannes en 1996 et contient certains scenes “hot” memorables avec Deborah Kara Unger et James Spader. Loin du puritanisme neurasthenique de certains cineastes qui s’essaient au “film sulfureux” (en tete de liste : Lars Von Trier avec son eprouvant “Nymphomaniac”), cette ode au plaisir veneneuse et decapante secoue les esprits et les corps.
Deux couples se rencontrent et ne tardent jamais a eprouver de brulants desirs qui font “bouger des lignes” conjugales. L’amour et le plaisir a geometrie variable : a toutes les antipodes des cliches dans l’echangisme, Antony Cordier met en scene quatre personnages qui ignorent les tabous et les convenances. Formidablement aide par ses excellents acteurs (Marina Fois, Elodie Bouchez, Roschdy Zem, Nicolas Duvauchelle), le cineaste met en scene avec energie les desirs crus de ses protagonistes et donne a voir avec subtilite leurs sentiments contradictoires, leur jalousie et les peurs intimes qui accompagnent des plus delicieux vertiges. Le spectacle est recommandable.
Aux lendemains d’la Premiere Guerre mondiale, Constance, epouse de Sir Chatterley, s’ennuie a mourir dans sa vaste demeure. Sa retrouve avec votre garde-chasse reveille ses sens de trop un moment endormis. En adaptant Lady Chatterley et l’homme des bois, le roman de D.H Lawrence, la trop rare Pascale Ferran met en scene une passion fievreuse et rend compte avec une rare sensibilite des etats d’ame ainsi que corps de son heroine, incarnee via Marina Hands. Plusieurs Cesar en ribambelle (dont celui du meilleur film et de la meilleure actrice) seront venus recompenser une telle merveille.
Eddie Adams, dans la Californie deluree des annees 70, reste engage pour jouer dans des films pornographiques ou la taille de le sexe lui vaut de connaitre rapidement une notoriete enviable… Dans son second film, Paul Thomas Anderson, l’un des meilleurs cineastes americains en activite (“There Will Be Blood”, “Phantom Thread”), dresse le portrait intelligent d’une figure du porno des annees 70 (incarne via Mark Wahlberg) et radiographie les derniers feux d’une epoque encore insouciante.
L’histoire d’amour enivrante entre Emma et Adele : 2 jeunes filles issues d’horizons sociaux differents… Dans ‘La Vie d’Adele’, Abdellatif Kechiche, sans fard, donne a voir combien l’amour, le grand amour, reste aussi une affaire d’attraction sexuelle et de desir ardent. Ce que le cinema “traditionnel”, effraye avec nos foudres une censure, ose rarement montrer. Cinq ans prochainement, le cineaste, en arpentant des territoires coloc’, a malheureusement ete moins inspire avec “Mektoub my love” : cette longue, tres longue, “performance” voyeuriste.
De “Nettoyage a sec”, en 1997, i propos des amours volcaniques d’un couple a priori rassure, a “Blanche comme neige”, en 2019, une variation farcesque et sensuelle concernant Blanche neige, Anne Fontaine a souvent autopsie nos desirs exaltes de l’ensemble de ses personnages. Dans “Perfect Mothers”, d’apres une nouvelle de Doris Lessing, i§a met en scene 2 amies quarantenaires (campees via Naomi Watts et Robin Wright) qui entament une liaison erotique et amoureuse avec… leur fils respectif de 19 annees. Projete au Festival de Sundance en 2013, ce film audacieux fut la cible des ligues de vertu americaines, choquees par ce spectacle en rien puritain. Aux antipodes du sensationnalisme et des poncifs i propos des “Cougar”, “Perfect Mothers” entraine le spectateur au sein d’ une passionnante odyssee transgressive.
Dans ce thriller psychologique inspire par un roman de Joyce Carol Oates (L’Amour en double, Ed. Stock), Francois Ozon, votre cineaste fascine depuis toujours par les ambivalences du desir, suit a la trace une jeune femme (Marine Vacth) qui consulte votre psy pour soigner une depression et entame avec lui des aventures dangereusement schizophrenes. “La complexite m’attire et tout et cela est rassurant m’indiffere, nous racontait le cineaste en 2017. J’aime relever les defis et tenter de nouvelles experiences a chaque film. Je n’ai jamais eu l’envie de devenir catalogue et range dans une case. C’est peut-etre pour cette raison que la double vie et la double personnalite sont des themes qui m’obsedent”. Troubles de l’identite et mysteres de la sexualite : fidele a des obsessions qui rappellent celles de Fassbinder ou d’Almodovar, Francois Ozon, avec “L’amant double””, trousse une de ses fictions nos plus sensuelles et perturbantes.
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