MENUMENU
Les femmes au projet ne sont nullement des princesses au petit pois!
Que d’intentions bienveillantes et tresors de prevenance!… Qui president parfois a la decision de ne point promouvoir une femme. Pretextes faciles a d’autres motifs moins avouables comme la presomption sexiste qu’une femme n’a pas vraiment les epaules aussi larges et le c?ur si bien accroche qu’un homme ? Ou reel souci de promouvoir la carriere des femmes dans de bonnes conditions, en leur evitant principalement l’effet “falaise de verre” ?
L’optimisme souhaite que l’on mise via la deuxieme option. Mais De quelle fai§on expliquer que la preoccupation croissante de l’articulation des temps de vie, d’la qualite de vie au travail et de l’equilibre psychologique des collaboratrices et collaborateurs, portee en grande partie par l’action en faveur de l’egalite professionnelle, aboutisse en faits a durcir le plafond de verre ? Pour ne point penser a coder de nouvelles formes, plus insaisissables, de discrimination ? En comprenant ce qu’il y a de clairement sexiste dans votre que je nomme “l’effet princesse au petit pois”.
Comme y n’y a jamais Tinder, il galere. Au final, par une nuit d’orage, une jeune fille qui se dit princesse toque a la porte du Royaume. Trempee jusqu’aux os, elle n’a guere la mine du rang qu’elle annonce. Alors, la Reine va verifier ce qu’il en est en placant un petit pois sous l’empilement de vingt matelas et autant d’edredons douillets qu’elle lui fera preparer pour la nuit. Au reveil, la jeune fille est couverte de bleus! Car elle a les bras si sensible et delicate qu’un petit pois l’abime. Ca, c’est une “vraie princesse”! Admettons que ce soit un atout pour se marier (admettons…), mais ca doit quand meme rendre l’existence sacrement compliquee de ne i?tre capable de toucher a que dalle, meme de loin, sans finir couverte de gnons.
Sous l’apparente bienveillante precaution qui nourrit des inquietudes concernant le bien-etre et l’equilibre une femme a qui on voudrait (mais enfin pas) confier des responsabilites, il y a enfouie votre vision d’une feminine sensibilite qui caracterise la « vraie femme ». Le traitement de votre stereotype reste concernant le moins ambigu aujourd’hui, car votre delicatesse presumee des femmes est aussi presentee tel 1 atout, a l’heure ou l’on idealise un management bien fera de « soft skills » , d’empathie, de bienveillance, d’ecoute, de subtilite relationnelle… Notre « belle copine » va si bien au teint une « bonne gouvernance ».
Sauf que la « vraie femme » a bien des difficultes a grimper les echelons pour avoir acci?s a la gouvernance bonne ou mauvaise, quand a Notre materialite des freins qui ralentissent sa propre carriere (inegale repartition des taches domestiques et des responsabilites familiales – charge mentale comprise ), discriminations caracterisees au article, defaut de mixite des filieres et secteurs les ecartant des plus porteurs) s’ajoutent des mythes qui la disqualifient (i l’instant ou elle pourrait etre promue a des fonctions tres exigeantes) en meme moment qu’ils l’obligent (a rester une « vraie femme », dont la plus-value se situe precisement du cote une feminite stereotypee).
Mais la « vraie femme » n’existe jamais ailleurs que en histoires pour s’endormir le soir. Les femmes en vrai ne semblent pas conformes, jamais, a l’ideal une feminite tel que les fabulistes l’ont imagine. Les femmes en grand sont delicates et sensibles tel www.besthookupwebsites.org/fr/victoria-milan-review le paraissent les hommes, elles paraissent aussi rugueuses desfois, elles ont des tripes (c’est la et jamais plus bas qu’il faudrait situer metaphoriquement le courage), elles seront capables de surmonter les difficultes… d’ailleurs, elles sont douees d’intelligence ainsi que parole. Aussi, avant de penser a l’espace d’une cherie que « ce n’est gui?re le moment pour elle » ou que « ce n’est pas lui faire un cadeau » de lui confier le job, le plus pertinent c’est de lui poser la question. Elle pesera le Afin de et le contre, elle consultera qui elle voudra pour recevoir des conseils, elle fera ses arbitrages, elle jugera en son ame et conscience de votre dont i§a se sent capable. Elle repondra oui ou non. Si c’est oui, elle negociera des conditions.
Cessons de prendre ces dames pour des princesses au petit pois. Parce que le plus souvent, quand il y a hesitation a leur confier des responsabilites au regard des difficultes que celles-ci impliquent, votre n’est aucune un cuir qui serait insuffisamment epais que vient le souci. C’est d’une organisation sociale et d’entreprise qui fantasme encore la capacite a prendre des responsabilites tel votre attribut des « vrais hommes ». Lesquels n’existent jamais plus que nos « vraies jeunes filles » et n’ont aucun raisons de mieux supporter les bleus qu’on se fait au article.
Car le souci, ce n’est aucun trouver qui va mieux encaisser les coups. C’est d’effectuer en fai§on que la totalite des coups ne soient nullement permis. En firme comme en politique, partout ou il y a des responsabilites a prendre, du i?tre capable de a conquerir et exercer. Ce seront les murs et ceux qui les gardent avec une foi conservatrice qui sont durs ; pas nos corps s’y heurtant qui manquent de carapace. Un simple petit pois, qu’on peut beaucoup balayer d’une pichenette pour i?tre capable de enfin entrer au vif du sujet de l’inclusion, ne saurait faire diversion a l’ampleur de votre enjeu-la.
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