THỨ TƯ,NGÀY 22 THÁNG 4, 2020

Proces une belle-mere en fillette de Granby « Je n’ai pas pense qu’elle allait mourir »

Bởi Nguyễn Hoàng Phong

Cập nhật: 28/08/2022, 08:28

Proces une belle-mere en fillette de Granby « Je n’ai pas pense qu’elle allait mourir »

PHOTO DEPOSEE EN COUR

Depuis quatre semaines, la Couronne tente de demontrer que J’ai belle-mere une fillette de Granby a enroule la victime de ruban adhesif, causant sa fond.

(Trois-Rivieres) J’ai belle-mere d’une fillette de Granby a ajoute du ruban adhesif dans la petite victime, le matin du 29 avril 2019. « Je sais que c’est une decision extreme, mais a ce moment-la, je n’ai jamais, jamais pense que c’etait dangereux. Je n’ai jamais pense qu’elle allait mourir », a-t-elle declare dans un temoignage entrecoupe de sanglots, lundi.

Des le debut une journee, son avocat, M e Alexandre Biron, a annonce que sa cliente n’etait « jamais consciente du danger de mort ». Celle-ci est accusee de meurtre au deuxieme degre ainsi que sequestration a l’endroit de l’enfant de 7 ans.

« Correctement que des gestes regrettables aient ete poses », elle n’a pas commis votre meurtre, a-t-il fait valoir au sein d’ sa declaration d’ouverture.

L’accusee a pris un clin d’oeil Afin de s’adresser a toutes les 14 jures en nos saluant lorsqu’une premiere question lui fut posee. « shaadi france C’est a moi de vous expliquer mon histoire. J’avais hate », a-t-elle dit, d’une voix stressee. Celle-ci etait entouree de deux agents des services correctionnels. Plusieurs membres de sa famille se sont aussi deplaces pour la premiere fois, au palais de justice de Trois-Rivieres, Afin de la voir et l’entendre.

La femme de 38 annees a affirme que l’enfant avait ete enroulee de ruban adhesif dans la nuit du 28 au 29 avril 2019, apres qu’elle s’est enfuie une maison. Elle a raconte que votre n’est nullement cette dernii?re qui possi?de amorce la contention, mais qu’elle a tenu les jambes de l’enfant pendant un court moment. La victime etait vetue d’une chemise Afin de adulte, les manches nouees a l’arriere, lorsqu’elle a ete attachee.

Vers 8 h du matin, la belle-mere s’est fera reveiller par un bruit provenant de la chambre de la fillette. L’enfant est debout, pres de sa fenetre, et elle commencait a aller ses petits doigts par le collet de la chemise, a declare la femme.

« J’ai franchement pris le tape et j’ai roule autour du torse », a aussi raconte l’accusee, en pleurs. « Et j’ai serre par rapport i  le torse. »

« Je ne pourrais jamais penser le nombre de tours, peut-etre une dizaine de tours », a-t-elle enchaine.

La belle-mere a explique qu’elle croyait que la fillette est « en securite » en attendant le rendez-vous avec la pedopsychiatre, prevu a 15 h en apres-midi. Elle ne voulait gui?re que l’enfant se blesse en sortant par la fenetre ou qu’elle fasse tomber un meuble via i§a. Ceux-ci etaient disposes de facon a bloquer des fenetres d’une chambre a coucher. La femme esperait que J’ai petite soit hospitalisee Au moment aussi Afin de traiter ses troubles de comportement.

Malgre le ruban adhesif autour d’elle, la fillette a continue a sautiller. Puis, elle reste tombee, a raconte l’accusee. Cette derniere a aussi couche l’enfant au sol.

« Je l’ai couchee par terre. Dans l’autre sens, j’ai mis deux tours [de ruban adhesif] Afin de empecher qu’elle puisse bouger », a-t-elle evoque en sanglots. « J’ai passe le tape concernant ses cheveux et je l’ai dirige vers nos pieds. Et j’ai remonte. »

« Je n’ai gui?re bloque nos voies respiratoires. Je le sais », a-t-elle ajoute, fermement. L’enfant criait Afin de qu’on la libere, a-t-elle soutenu.

Plus tard en matinee, la belle-mere a eu l’impression que l’enfant s’etait calmee. Elle s’est dirigee par la chambre de la fillette pour lui proposer de prendre son petit-dejeuner.

« C’est la qu’on a decouvert la figure de [la victime]. Ses yeux. Elle etait inerte », a-t-elle laisse tomber. Des membres de sa famille ont fondu en larmes ; quelques jures n’ont gui?re ete capables de retenir leurs larmes. L’accusee a d’ailleurs eu besoin de divers minutes Afin de se ressaisir. « Faites-nous signe quand vous serez prete. Il n’y a pas d’urgence », a dit le juge Louis Dionne a l’accusee.

La femme a affirme que la victime avait davantage de ruban adhesif que lorsqu’elle a quitte la chambre, la derniere fois. « Le tape, ici, c’etait coince. Il y en avait trop. On n’etait jamais capables de dechirer », a-t-elle dit en pointant le bas du cou.

L’appel au 911 a ete fait au sein des minutes ayant suivi la decouverte en fillette, en fonction de l’accusee. La victime est morte a l’hopital le lendemain.

« Elle se mutilait »

Plus tot en journee, la femme a raconte ses premieres rencontres avec la fillette, en 2014. « Elle reste bonne, elle reste charmante, i§a a quand meme bon nombre d’energie… Elle reste joviale. Elle reste belle », a-t-elle dit.

Elle a toutefois indique que la fillette est suivie par la Direction en protection en jeunesse (DPJ) depuis sa naissance. L’enfant avait de multiples rendez-vous avec des medecins pour des problemes de comportement, en fonction de l’accusee.

Notre victime est colerique, elle urinait dans le plancher, sur ses toutous et sur ses vetements. Elle se grattait le nez et mettait du sang « partout i  propos des murs ». Elle avait egalement des troubles d’alimentation et de sommeil, a enumere la femme de 38 ans.

Elle faisait des crises. Elle se mutilait, elle se grafignait, elle criait pendant beaucoup plus, pendant des heures, pendant quatre heures.

Notre Couronne interrogera la belle-mere une victime mardi. Des ordonnances de non-publication nous empechent de nommer certains noms et de reveler certains details des temoignages.

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