MENUMENU
Margaux Pinot : proche de la “mort”, la judokate enfonce Alain Schmitt dans un recit glacant
[Mis a jour le 3 decembre a 11h05] L’affaire a eclate dans la nuit du 27 au 28 novembre lorsqu’Alain Schmitt, entraineur et compagnon de Margaux Pinot, fut arrete par la police a Notre suite du depot de plainte de Margaux Pinot pour violences conjugales. Le 1er decembre, apres une comparution immediate, l’ancien judoka a enfin ete relaxe Afin de faute de preuves selon le juge. Depuis, les deux protagonistes se livrent une bataille en medias et livrent l’integralite des deux une version differente. La championne olympique de Tokyo explique avoir eu peur de mourir, la photo de le visage tumefie a choque l’univers du judo et les reseaux sociaux. Neanmoins, malgre cette image, Alain Schmitt, egalement la figure tumefie, persiste en disant que celui-ci n’a jamais frappe de femme, encore moins la sienne.
“J’ai cru que j’allais y laisser mes ri?ves”
Le temoignage de Margaux Pinot qui accuse son compagnon de violences conjugales
“Mes faits se paraissent deroules dans la nuit de samedi a dimanche, aux alentours de deux heures du matin. Je suis d’abord rentree i la maison par minuit, apres avoir ete au restaurant avec des amis. Cela etait convenu qu’on se retrouve chez moi avec Alain afin que je l’emmene le lendemain a l’aeroport, ou il devait prendre votre avion pour Israel. Il va i?tre arrive par deux heures du matin, alcoolise. Il a reclame d’imprimer des papiers pour Israel, votre que j’ai fait, tout en lui faisant remarquer que je l’avais quand meme attendu deux heures. Ensuite, je suis allee me coucher. Il a retrouve au lit en me disant que i§a ne servait a rien que je l’emmene a l’aeroport, que celui-ci prendrait un Uber et que je pouvais me reposer.
Deux minutes apres, il s’est leve, a allume ma lumiere au couloir et il s’est rhabille. Je lui ai demande ce qu’il faisait et il a dit que de toute maniere, je ne comprendrais pas pas grand chose. Cela a dit que celui-ci preferait rentrer chez lui et je lui ai devoile : “d’accord, revient chez toi, ceci ne sert a rien de rester, je ne desire plus te voir”. C’est la qu’il a commence a tenir des propos mechants, violents. Il a commence a me penser que ma carriere est foutue, que celui-ci trouverait quelqu’un Afin de me niquer au judo, que j’etais debile, destructrice. Je suis alors retournee dans mon lit et je me suis bouche les oreilles car j’ai l’habitude d’entendre de tels propos de sa part. Y’en a marre que i§a demeure ensuite dans ma tete pendant des semaines. Je me sens devalorisee, j’ai moins de confiance en moi depuis des mois. La, il semble s’i?tre approche du lit, il a fera un geste par moi et je l’ai repousse. C’est a votre moment-la qu’il m’a pris avec les cheveux et tire aupres du sol, a gauche du lit. J’etais sur le dos et il s’est mis a califourchon concernant moi. Il a commence a me mettre des coups de poing, droite-gauche. Je lui ai crie de s’arreter. Je ne me suis meme gui?re defendue, je ne savais plus ou etaient faire mes bras. J’ai vraiment essaye de le raisonner et j’ai voulu me relever. J’ai reussi a aller dans la piece d’a-cote ou y a rattrapee et remise au sol. Il a commence a prendre la tronche Afin de la cogner quelques fois au sol.
Apres votre episode, il a voulu m’etrangler. Ou du reste, il a enfile ses mains autour du cou. J’etais de nouveau sur le dos, j’ai essaye de le repousser avec faire mes jambes pour qu’il ait moins de prise. Je lui ai evoque : “Alain, je t’aime, je t’aime, je vais me remettre avec toi, stoppe ca et il faut discuter.” Il me dit d’accord, qu’on va discuter deux minutes. C’est le moment ou il a desserre les mains et j’ai pu le repousser dans l’aspect. J’ai pu me relever. Dans le couloir, il m’a de nouveau rattrape, on semble s’i?tre mutuellement projete sur les cloisons. A ce moment-la, je me suis evoque que soit j’arrivais a me degager de lui, soit j’etais morte. C’est mon instinct qui possi?de parle. Je devais sortir de mon appartement pour survivre. J’ai ouvert la a et J’me suis mise a arpenter. Cela m’a suivi, nous nous sommes retrouves dans le couloir de l’immeuble. Cela a retenu une derniere fois par les cheveux.
J’ai crie au sein des escaliers le plus tri?s possible “au secours !” j’habite montee chez faire mes voisins. Ils m’ont reclame et cela s’etait passe. Je leur ai raconte que je venais de me faire cogner via mon entraineur, par mon mec. Ils ont retourne soin de moi et ils ont appele la police, qui reste arrivee dix minutes apres. Mes pompiers etaient arrives legerement avant. J’ai vraiment cru que j’allais y laisser ma vie. C’est mon esprit de guerriere, de combattante ainsi que le judo qui m’ont sauve. J’ai pu resister a ses coups, ayant ete nombreux. Je n’avais jamais fait face a une telle violence, je n’avais jamais recu de coups au visage tel ceux-la. Je ne le desire a personne. De nos jours, je cause Afin de ces dames qui sont mortes dans de telles situations, car elles n’avaient pas les fonds physiques d’effectuer face. J’habite reconnaissante envers le judo, ainsi, envers la vie que je vois differemment desormais. J’habite heureuse de devenir en vie votre apri?m, et triste du denuement de l’audience de l’autre jour.
Depuis, les deux protagonistes de l’affaire ne cessent de se renvoyer la balle. Derniere declaration en date, la conference de presse d’Alain Schmitt ce mercredi 2 decembre. “Elle m’a evoque: ‘ca fera 2 heures que je t’attends. Elle etait recroquevillee au lit, me tournait le dos. Je l’ai vite entendue soupirer, marmonner. J’me suis dit que c’etait les premices d’une tempete. Je me suis assis, j’ai repris mes affaires, j’ai commence a m’habiller et j’ai entendu quelqu’un courir dans la chambre, j’ai ete cette dernii?re. Elle ouvre J’ai porte en furie. J’avais commande 1 VTC qui a ete demande quelques minutes prochainement. Elle me devoile: ‘tu n’es qu’un pauvre lache, tu m’abandonnes, t’es une merde’. Elle se remet dans son lit. Je lui dis au-revoir mais elle me dit: ‘degage, sale lache’. Elle m’a serre contre elle par la nuque, elle me dit ‘Alain, attends, je fais bien ca parce que je t’epouse de trop’. J’me suis degage, J’me suis cogne contre le radiateur. Je me suis leve pour aller recuperer mes affaires. Au moment oi? j’ai voulu ouvrir la a, elle saute devant, glisse au milieu des pieds partout, elle a la tete au a, et, elle rampe dehors, elle crie au secours, c’etait terrifiant, je ne savais nullement quoi faire, elle reste remontee en cognant en murs. J’habite descendu le VTC et Notre police est arrivee. Ils m’ont reclame si c’etait moi, si j’etais concerne, j’ai dit : ‘oui’. J’suis alle voir un medecin et j’ai ete coupe du monde pendant plusieurs joueurs.” Il assure n’avoir porte “aucun coup”. Il confie avoir demande a mettre plainte. Il promet n’avoir “jamais frappe une femme de sa vie”.
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