THỨ TƯ,NGÀY 22 THÁNG 4, 2020

De surcroi®t outre couples choisissent de ne point avoir d’enfants pour des raisons ecologiques.

Bởi Nguyễn Quỳnh Phong

Cập nhật: 15/10/2022, 09:36

De surcroi®t outre couples choisissent de ne point avoir d’enfants pour des raisons ecologiques.

Est-ce vraiment un panel efficace ?

Faut-il Realiser moins d’enfants Afin de sauver la planete?

Faut-il Realiser moins d’enfants pour sauver la planete ?

Emile Loreaux Afin de J’ai Croix L’Hebdo

J’ai planete brule, ca et la ; elle est submergee, ici et ailleurs ; elle deperit avec la disparition d’un million d’especes annoncee via l’ONU (1), et gemit au gre une pandemie actuelle. Cela ne serait cependant nullement trop tard Afin de agir, a-t-on repete d’la COP1 a la COP25, a condition d’alleger drastiquement notre bilan carbone et d’amender des modes de life. En faisant moins d’enfants ?

Cette option pourrait etre sa plus efficace individuellement, suggerait une etude suedoise de l’universite de Lund en 2017, avancant qu’en Realiser un de moins permet d’economiser pres de 60 tonnes de CO2. Mieux que d’etre vegetarien (– 0,8 tonne avec an), de ne plus avoir de voiture (– 2,4 tonnes) et d’eviter l’avion (– 1,6 tonne par voyage). Le calcul ne valait malgre tout que pour des pays riches, a forte consommation et faible niveau de natalite (Etats-Unis, Canada, Australie, Europe). Complique d’extrapoler a l’echelle de l’univers ainsi que garantir un benefice vrai pour la nature… comme pour l’humanite.

Sommes-nous donc vraiment trop nombreux concernant une telle Terre ? Deja, au XIX e siecle, l’economiste anglais Thomas Malthus mettait en garde contre la pression demographique, qui n’a fait que monter depuis. « 1 milliard d’habitants en 1800, autour de 2,5 milliards en 1950, Afin de atteindre pres de 8 milliards aujourd’hui et vraisemblablement 10 milliards par la suite est une source d’inquietude legitime », note le demographe Jacques Veron, directeur de recherche a l’Ined.

Dans le essai Faut-il avoir peur d’la population mondiale (Seuil, 2020), il revient i  propos des multiples alertes, telles que « L’avertissement des scientifiques du monde a l’humanite » lors du sommet en Terre de Rio en 1992, suivi d’un second « Avertissement a l’humanite », en 2017. Celui-ci designait la « croissance rapide et continue en population » comme « principal moteur de multiples menaces ecologiques et aussi sociales ».

Responsabilite collective ou individuelle ?

Mais les pessimistes de la demographie ont leurs contradicteurs, comme nos essayistes americains Ian Angus et Simon Butler, auteurs de Une planete trop peuplee ? (Ecosociete, 2014), accusant le systeme capitaliste productiviste, qui vise une croissance economique illimitee, d’etre le principal responsable des menaces. Plutot que le fait d’avoir plus ou moins d’enfants, la responsabilite pourrait etre alors plus collective et gouvernementale qu’individuelle. Meme la Chine a abandonne sa politique de l’enfant unique en 2015, alors qu’elle a renforce ses objectifs de decarbonation. Preuve que les deux parametres ne semblent que rarement lies. Qui croire ? Et peut-on juste jouer comme on l’entend concernant la population mondiale ?

« Force reste d’abord de constater un certain echec des politiques demographiques volontaristes, aux resultats tardifs et generant des desequilibres entre les generations et les sexes. Il ne suffira pas de decreter la baisse (tel la hausse, d’ailleurs) pour y parvenir harmonieusement », previent Jacques Veron. Il refuse de voir la reduction d’la population mondiale comme la solution miracle aux maux en planete, la complexite une crise ecologique rendant la hierarchie entre les facteurs aggravants difficile a etablir.

Pour le demographe, « l’essor, l’education et l’acces a la sante paraissent seuls capables de creer nos conditions d’une regulation naturelle ». L’idee etant de restaurer un choix heureux et conscient de l’humanite – comme d’une planete – que nous voulons leguer a toutes les generations futures. Souhaitons-nous une humanite vieillissante, en dessous du seuil de renouvellement des generations ? Que i§a rassure ou inquiete, la France se situe au-dessous, avec 1,87 enfant avec copine (Insee, 2019).

Coherence

60 tonnes de CO2 economisees, i§a fait reflechir… Et si l’on renoncait au petit dernier, ou meme a devenir parents pour « faire notre part », comme on devoile, a l’image des Ginks (Green Inclination, No Kids), mouvement americain revendiquant le choix ecologique ultime de renoncer a Notre maternite ? Pas d’equivalent observe en France, meme si l’idee est moins taboue qu’hier.

Elle fut recemment portee par l’essayiste Antoine Bueno, charge de mission au Senat, auteur de Permis de procreer (Albin Jacques, 2019), ainsi, il y a bien un collectif Demographie responsable, pronant une autolimitation des naissances. Cependant, l’argument ecologique Afin de justifier celle-ci est assez recent et, du reste, c’est difficile de connaitre le poids reel concernant un choix individuel, et donc intime.

Pour le chercheur du CNRS Pierre-Henri Castel, historien, psychanalyste et auteur de l’essai Le Mal qui vient (Cerf, 2018), « Notre taille du logement, l’esperance d’emploi, la forme physique des parents Afin de aider, bref, des trucs extremement pratiques et concretes pesent surement plus lourdement concernant la decision de procreer ou jamais. Un coup celle-ci prise Afin de des raisons terre-a-terre et des circonstances d’une vie amoureuse, on insere ensuite ce choix dans des motivations beaucoup plus generales ».

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