MENUMENU
Ca s’etait stabilisee, Afin de tous, la terreur blanche qui regnait dans le royaume se calmait un brin
Quelques traitres avaient ete fusilles, le rougeaud de Sarrelouis, le jeune fou de Grenoble.
L’afflux de gens avait aussi massacre le marechal Brune celui qui s’etait fait parait-il des moustaches au milieu des poils du conin une duchesse de Lamballe.
J’ai presence des etrangers nous pesait evidemment, mais la discipline avait repris le dessus et ils etaient devenus plus corrects.
Pourtant notre situation economique n’etait pas solide et malgre le bon salaire de Nicolas nous avions de la peine a remplir J’ai marmite.
Plusieurs paysans ont meme laisse un avoine au sein des champs. Notre bon roi a donne 1300 francs de sa cassette personnelle pour les indigents.
Heureusement nous n’en faisions nullement part, j’aurais eu bien trop honte.
Notre cure Nicot tentait de reprendre ses ouailles en mains, mais persuader Nicolas ou notre frere de faire leurs Paques tenait de la gageure.
Ces deux la ne voulaient jamais retomber sous la coupe des curaillons et malgre toutes les processions et la tentative de reprise en mains des ames, eux et beaucoup d’autres hommes ne reprirent le chemin d’une pleine religiosite.
Nicolas n’avait aucune fierte a louer un banc a l’eglise et il se moquait bien de ceux qui avaient votre pretention. Non, lui le dimanche c’etait a la table du cabaret qu’il entendait Dieu.
L’annee 1816 pantalon en l’ensemble de points catastrophique, ainsi, en 1817 le prix du pain avait considerablement augmente, c’en est presque insupportable et sur l’espace du village en mai l’orage en revolte a fera trembler les autorites. On s’est rassembles, on a hurle et on a dirige une colere vers le chateau de l’ Aulnoy Renault qui appartenait a une maire Monsieur Chardon et a la Bonnerie une grosse ferme. On a tout pille, bien saccage, seulement l’emeute etait importante et les autorites firent appel aux cuirassiers d’une garde Afin de couvrir les marches et on arreta les meneurs.
Nicolas pantalon promptement interpelle, toujours aux premieres loges celui la. Ses convictions Bonapartiste etaient beaucoup connues , il allait surement payer Afin de les autres.
A Chateau Thierry dans le marche les gardes ont tire dans l’affluence, c’etait evident, votre n’etait pas arrive sous Napoleon.
Mais notre bon Louis fut magnanime et amnistia nos insurges, mon Nicolas revint la queue entre les jambes et absolument pas gueri de sa revolte. En attendant nous des pauvres, on mangeait de l’avoine, heureusement des secours arriverent et monsieur Chardon put distribuer legerement d’aumones royales.
Pour le bien de l’ensemble de monsieur le maire fit paver le chemin qui menait de Verdelot a Villeneuve, paves de misere Afin de son propre interet disait Nicolas.
Marie Francois Isidore Groizier
Commune de verdelot departement en Seine et Marne
Je venais d’avoir 15 annees et j’etais l’aine d’la fratrie, nous etions comme bon nombre d’autres une famille recomposee ; la tante nous avait quittes prematurement a l’age de 32 annees, je ne me rappelle plus d’elle car je n’avais que trois ans quand elle reste morte.
Papa s’etait remarie un mois apres le deces ma maman avec une femme dont je ne me souviens plus non plus car celle-ci est morte 9 mois prochainement.
Neanmoins, mon pere qui decidement ne pouvait guere wireclub chat rester longtemps sans elle se remaria Afin de la troisieme fois 2 mois apres le deces de sa deuxieme epouse.
Pour resumer il s’etait marie trois fois en un an, belle performance tout de meme.
Ma belle maman se nommait Marie Victoire Profit et celle-ci avait donne trois filles et un fils a mon pere.
Helas pour eux mon demi frere Alexandre etait fond a l’age d’un an et ma demi s?ur Josephine egalement.
Nous etions donc une rapide famille de trois enfants, les s?urs avaient respectivement 8 et 3 annees. Ma belle mere j’imagine, me considerait comme son gamin du moins c’est l’impression que j’en ai gardee.
Papa etait compagnon tuilier et travaillait a la tuilerie de l’ Aulnoy Renault, j’aimais votre grand monsieur qui chaque matin partait avec sa besace sur le dos et ne revenait que vraiment tard le apri?m.
Rassurez-vous la tuilerie etait a 2 nullement du hameau de Pilfroid ou nous demeurions et je pouvais ainsi aller l’observer pendant qu’il travaillait. Cela acceptait aussi parfois que je le rejoigne pour partager son barre croute. Je m’asseyais alors fierement parmi ces hommes rudes et je les ecoutais raconter leur vie et leurs exploits. Mon pere est plutot silencieux mais souvent rigolait a gorge deployee de quelques betises.
La tuilerie ne fonctionnait que d’Avril a Juillet aussi mon pere comme les autres hommes se louait pour nos gros chantiers, l’ensemble de a vrai dire etaient polyvalents et personne ne restait a ne rien faire.
Moi J’ai voulu devenir tuilier comme le pere mais lui pensait que je devrais suivre la trace du grand pere Jean le colporteur. Il disait que cela rapportait plus et comme faire mes oncles pratiquaient votre negoce il m’eut ete facile de suivre un trace.
J’avais ete a l’ecole de monsieur Berthemet, j’etais donc un petit privilegie car je savais lire et ecrire. Enfin ceci c’est ma belle mere qui le disait. Elle disait aussi que c’etait pitie de perdre son temps assis dans votre banc a tracer des lettres alors qu’on pouvait aider ses parents.
Nous vivions au hameau de Pilfroid, la population y formait une sorte de communaute. Mes hommes travaillaient dans les memes fermes, les femmes poussaient la brouette jusqu’au lavoir ensemble et nous la jeunesse on grandissait en s’ebattant en memes lieux. Lorsque vous alliez tirer de l’eau au puits il y avait un voisin, si vous posiez culotte il n’etait jamais rare de vous faire surprendre. Ca allait quand c’etait 1 copain ou 1 homme mais quand c’etait une fille alors l’humiliation etait profonde.
Nous savions tout, les menstrues de l’une, la fausse couche de l’autre, la volee qu’un tel venait de se prendre par son pere. Mes engueulades entre epoux, les violences conjugales, nous participions a ces remue-menages avec bonheur desfois tant la situation etait comique et parfois avec tristesse lorsque nos bornes etaient depassees.
Notre regle etait de ne se meler de rien mais c’etait Complique.
Depuis des temps deja j’etais tuilier, Papa m’avait emmene alors que j’avais douze annees. J’etais un privilegie car d’autres etaient au boulot depuis beaucoup plus un moment.
J’me considerais comme 1 homme, bien qu’aux yeux des miens je ne n’etais qu’un enfant.
Ah oui j’oubliais mon pere se prenommait Christophe, je crois bien que c’etait le seul homme de la commune qui portait ce prenom, surement une originalite du grand-pere le marchand forain.
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